Dans le souci d’accroître la contribution de l’éducation au développement économique et social et répondre aux défis du système éducatif, d’améliorer et de rendre performants les dispositifs d’offre de services éducatifs, le département a entrepris divers
La réforme curriculaire, initiée par le gouvernement depuis 2002 au préscolaire et au primaire, vise l’actualisation des contenus d’enseignement ainsi que l’amélioration de la qualité des enseignements et des apprentissages. Les nouveaux curricula sont validés et de nouveaux manuels de calcul et de lecture sont en cours d’élaboration, dont ceux du CP1 entièrement finalisés et en cours d’expérimentation dans un échantillon d’établissements scolaires.
Dans la continuité de la consolidation de la mesure de gratuité de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire, le département a élaboré et validé en Juillet 2013 une Politique nationale d’alimentation scolaire (PNAS) pour la période 2014-2022. Elle a pour vision de permettre à chaque élève d’accéder à une alimentation suffisante et nutritive, lui permettant de satisfaire à la fois ses besoins énergétiques et ses préférences alimentaires et de contribuer à l’amélioration des performances scolaires, au maintien d’un environnement sain, au développement de liens fonctionnels et dynamiques entre l’agriculture, les productions locales et les repas scolaires.
Le document de Politique nationale d’alimentation scolaire (PNAS) est disponible. Dans les limites de la période couverte par la SCAPE (2013-2017), la cible en 2017 est de 20% contre 4,2% en 2013. La politique nationale d’alimentation scolaire cible toutes les régions économiques et d’éducation, et s’applique à tous les enfants d’âge scolaire et préscolaire.. Actuellement, un comité de pilotage composé des acteurs des secteurs du développement à la base, de l’éducation, la santé, ainsi que les faitières d’association des parents d’élèves a été mis en place dans le cadre de l’opération « Repas scolaires » du PDC.
Pour permettre à tous les enfants scolarisés d’achever leur cursus scolaire et leur offrir une scolarisation primaire complète de qualité et réduire substantiellement les taux de redoublement dans l’enseignement primaire, il est introduit depuis l’année scolaire 2011-2012, les sous-cycles dans le sous-secteur du primaire, conformément à l’arrêté n° 080/MEPSA/CAB/SG du 10 oct. 2012 et à la circulaire n° 62/MEPSA/CAB/SG du 11 octobre 2012 relative à la réduction des taux de redoublement dans l’enseignement primaire, avec une application effective depuis la rentrée 2012-2013.
Désormais le primaire comporte trois sous-cycles (CP, CE, CM). Cette réforme permettra de réaliser des économies sur les ressources en éducation et réduire ainsi les coûts d’opportunité des apprenants étant entendu que les redoublements constituent une perte de ressources pour le système. Grâce à cette mesure, le taux de redoublement au primaire a considérablement diminué, passant de 23% en 2012 à 16% en 2014.
La réforme de collèges que le gouvernement a engagée à la rentrée scolaire 2015/2016 s’inscrit dans les orientations de la politique éducative nationale définies dans le Plan Sectoriel de l’Education (PSE) 2014-2025. S’articulant autour des quatre grands axes stratégiques du PSE, le collège rénové se fixe comme objectif de permettre au premier cycle de l’enseignement secondaire de poursuivre, dans la mesure des moyens disponibles, une formation de base de qualité entamée dans le primaire pour l’ensemble des élèves scolarisables. De façon spécifique, il s’agira de :
Ainsi, des moyens nouveaux seront mobilisés sur le budget de l’Etat et les concours financiers de ses partenaires techniques et financiers pendant les deux prochaines années scolaires pour en assurer un démarrage réussi.
De récents constats ont révélé une régression soutenue des effectifs des candidats au baccalauréat scientifique de l’enseignement général à partir des années 1990, indiquant ainsi un désintérêt des élèves pour les filières scientifiques, notamment la série C4.
Afin de disposer d’un vivier de jeunes apprenants ayant une base solide en mathématiques et en physique pour les besoins de développement du pays, il est mis en application l’arrêté n°033/MEN-RS du 12 juin 1990 portant création des lycées scientifiques pilotes.
Ainsi, deux lycées scientifiques pilotes sont ouverts à Lomé et Kara en 2011-2012 avec une première promotion de 71 bacheliers, soit 100% de réussite au Baccalauréat 2èmepartie, avec les meilleures mentions en série C en 2013-2014. En attendant les résultats de l’évaluation en cours, ont a constaté qu’au niveau du second cycle du secondaire, les élèves et les parents s’intéressent beaucoup aux filières scientifiques.
Le projet est porté par le Ministère des Poses et de l’Economie numérique et le Ministère des Enseignements primaire, Secondaire et de la Formation Professionnelle. Il a pour objectif, de généraliser l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans les établissements scolaires du Togo, pour une adaptation de la formation aux besoins économiques et sociaux.
De façon spécifique, il s’agira de :
Le projet qui a démarré en 2014, est à sa phase pilote dans les deux lycées scientifiques de Kara et Lomé et dans les lycées d’ennseignement technique et professionnel de Glidji et de Sokodé.
Après une mise en œuvre réussie du premier plan pluriannuel de formation des personnels enseignants et d’encadrement, un deuxième plan pluriannuel de formation est en cours, conformément au schéma directeur des formations. Il concerne :
Au cours de l’année 2014, le projet d’intégration des pratiques de Pédagogie Active dans les ENI et les écoles associées au Togo a été élaboré, en partenariat avec le Centre International de Pédagogie Active (CIPAC), pour contribuer à l’amélioration de la qualité de la formation initiale des élèves-maîtres. L’objectif visé à travers ce projet est l’intégration des pratiques de pédagogie active dans les ENI, les écoles d’application et les écoles associées par la formation des personnels de ces structures. A ce jour, des personnels d’encadrement du préscolaire et du primaire, les professeurs et directeurs des six ENI, des cadres de la Direction des Formations (DF) et de la Direction des Enseignements Préscolaire et Primaire (DEPP) sont formés aux méthodes actives pour contribuer aux activités de formation en pédagogie active. Le référentiel de formation des élèves-professeurs et élèves-instituteurs intègre les notions de pédagogie active.
Le projet s’inscrit dans le cadre des efforts fournis par l’UNESCO et ses partenaures, pour promouvoir l’utilisation et le développement des ressources locales d’énergies renouvelables notamment l’énergie solaire. Il concerne principalement l’électrification solaire de quinze (15) écoles en zones rurales au Togo où les salles de classe, le bureau du Directeur de l’école ainsi que la cour seront éclairés par l’alimentation en énergie solaire photovoltaïque (système solaire PV). Ces établissements seront progressivement équipés d’une informatique connectée au réseau.
La phase expérimentale est achevée et les ouvrages ont été réceptionnés par les écoles bénéficiaires. A moyen terme, il permettra d’augmenter le taux de couverture des établissements scolaires en électricité.