Fort de cette évidence, le ministère des enseignements primaire et secondaire, sous l’impulsion du Président du Conseil et en cohérence avec la feuille de route gouvernementale 2020-2025, notamment à travers le projet P10 relatif à la qualité des apprentissages, engage à l’orée de cette nouvelle rentrée scolaire une initiative ambitieuse : accélérer l’introduction des outils digitaux dans les salles de classe.
A cet effet, le 12 septembre 2025, le ministre des enseignements primaire et secondaire a tenu une séance de travail avec les responsables d’Epson Afrique. Cette entreprise japonaise, mondialement connue pour ses innovations technologiques dans l’imagerie et l’éducation, dispose d’une expérience significative en Asie et en Afrique dans l’accompagnement de projets éducatifs numériques. Elle a été identifiée comme un partenaire stratégique dans la mise en œuvre du programme national de classes digitalisées.

La rencontre avait pour objectif de définir les modalités de partenariat pour la conception et le déploiement des solutions numériques contextualisées et adaptées aux contenus pédagogiques nationaux. Ce partenariat ouvre la voie au démarrage d’une phase pilote dans les sept régions éducatives du pays. Concrètement, plusieurs établissements scolaires ciblés en zones urbaines, périurbaines et rurales, seront équipés en matériels numériques éducatifs. L’innovation réside également dans l’accompagnement technique et pédagogique prévu : les enseignants des classes pilotes bénéficieront de conseils, de formations et d’outils favorisant une appropriation efficace des dispositifs digitaux.
L’ambition affichée est claire : dynamiser les apprentissages, renforcer l’interaction en classe et faciliter l’assimilation des connaissances par les élèves. À la fin de l’année scolaire, une évaluation permettra d’apprécier l’impact de cette première phase, avec la perspective d’une généralisation progressive à l’ensemble du système éducatif.

L’intégration des outils numériques constitue non seulement une réponse aux défis actuels de l’éducation, mais également un gage de modernisation et d’équité dans l’accès au savoir pour tous les élèves du pays.
En s’inscrivant dans cette démarche, le ministre des enseignements primaire et secondaire réaffirme sa conviction : l’école de la République doit être pleinement en phase avec son temps.