Au cours de la rencontre, les participants ont été sensibilisés sur : les différentes formes de violences à caractère sexuel (viol, harcèlement, inceste, exploitation, pornographie infantile, etc.) ; leurs conséquences dramatiques telles que les grossesses précoces, le décrochage scolaire, la déperdition et les perturbations durables du parcours éducatif ; les dispositions de la loi n°2022-020 du 02 décembre 2022, adoptée pour protéger tous les apprenants sans distinction.
Le numéro vert 8250, gratuit, confidentiel et anonyme, a été présenté comme un outil essentiel permettant à tout élève, parent, enseignant ou membre de la communauté éducative de dénoncer rapidement tout cas de violence sexuelle observé en milieu scolaire.
Représentant le ministre de l’Éducation nationale, le Directeur régional de l’Éducation (DRE) Centrale, M. Adama, a rappelé que ces violences touchent l’ensemble de la société : « Les violences à caractère sexuel sont un fléau qui atteint nos communautés, nos familles et surtout nos enfants. » Il a souligné que ce phénomène mondial se manifeste sous diverses formes et cause des préjudices graves et durables.

La Responsable de la Cellule Genre du Ministère de l’Éducation Nationale, Mme Françoise Simala, a précisé que l’objectif ayant conduit à l’adoption de la loi et à la mise en service du numéro vert 8250 est simple et fondamental, il s’agit de : « protéger tous les apprenants, sans distinction de sexe ».
Partenaire clé de cette initiative, l’ONG WILDAF-Togo, par la voix de sa directrice exécutive Mme Kpédji, a rappelé que : « les violences sont devenues une véritable pandémie, un problème de développement où hommes et femmes peuvent être à la fois auteurs et victimes. »
Les participants ont salué cette initiative et exprimé leur engagement à : lutter activement contre toutes les formes de violence en milieu scolaire, refuser les violences basées sur le genre, promouvoir le respect mutuel entre filles et garçons, élèves et enseignants.
Parmi les bénéficiaires, Amewokounou Yawa Esther, élève, a exprimé son engagement en déclarant que « ce projet renforce la protection de notre avenir et que chaque élève doit s’engager à lutter contre les violences sexuelles et à sensibiliser son entourage, à l’école comme en famille. »
Ils ont également formulé des doléances, notamment la nécessité : de renforcer les sensibilisations régulières dans les établissements, de mettre en place des clubs, cellules d’écoute et espaces de dialogue pour accompagner les apprenants.
Le lancement de Sokodé n’est que la première étape. Les actions de sensibilisation se poursuivront dans les autres régions du pays afin d’instaurer, dans chaque établissement scolaire, un climat protecteur garantissant la sécurité et l’épanouissement des apprenants.
