Les actions de sensibilisation ont été menées dans plusieurs localités réparties au sein des préfectures de l’Est Mono (Ogou), du Moyen Mono, de Kloto, d’Akébou, de Tchaoudjo, de Tchamba, de la Kozah, de la Kéran, de Tône (Dapaong), de Mango, de Zio, de Vo, d’Agoè et de Lomé. Dans chaque préfecture, des séances d’échanges ont été animées par la responsable de la Cellule genre et le conseiller juridique du MEPS. Les jeunes élèves ont été encouragés à s’exprimer librement sur les violences qu’ils subissent ou observent, à travers des causeries éducatives, des courts métrages et des discussions ouvertes.
La campagne repose sur un cadre juridique clair, notamment la loi du 2 décembre 2022 interdisant les violences sexuelles en milieu scolaire, garantissant la poursuite de la scolarité des filles enceintes et renforçant les sanctions contre les auteurs d’abus. En plus de sensibiliser, la tournée a formé des jeunes, âgés de 12 à 21 ans, pour devenir eux-mêmes des relais de prévention dans leurs établissements et communautés.
Pour Mme SIMALA Françoise, responsable de la Cellule genre, le numéro vert ne doit pas être perçu uniquement comme un moyen de dénonciation, mais comme un outil pour bâtir un système éducatif inclusif et sécurisé. En s’engageant à protéger les élèves contre toute forme de violence, le gouvernement togolais investit dans un avenir où l’éducation devient réellement un droit pour tous.
Mise en place en 2021, le numéro vert 8250, à titre de rappel, permet à toute personne du milieu éducatif de signaler anonymement des cas de violences sexuelles ou tout acte compromettant le bon déroulement de l’enseignement.






