CÉRÉMONIE DE REMISE DES ATTESTATIONS DE FIN DE FORMATION DES CADRES DES CENTRES DE FORMATION DES ENSEIGNANTS

CÉRÉMONIE DE REMISE DES ATTESTATIONS DE FIN DE FORMATION DES CADRES DES CENTRES DE FORMATION DES ENSEIGNANTS

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Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ;
 
Monsieur le Ministre Délégué chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle ;
 
Excellence Monsieur l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Togo ;
 
Monsieur le Directeur du Bureau Régional et multisectoriel de l’UNESCO à Abuja ;
 
Monsieur le Représentant Résident de l’UNICEF, chef de file des partenaires techniques et financiers du Togo ;
 
Madame la Responsable Pays du Projet UNESCO- CFIT au Bureau Régional de l’UNESCO à Abuja ;
 
Monsieur le Représentant-Pays de Aide et Action ;
 
Mesdames et Messieurs les membres de la délégation de l’UNESCO- CFIT à Paris ;
 
Madame la Secrétaire Générale du ministère des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle ;
 
Monsieur le vice-Président de l’Université de Lomé ;
 
 
Mesdames et Messieurs les Directeurs des services centraux ;
 
Chers collègues  responsables et formateurs des centres de formation des enseignants du Togo ;
 
Distingués invités en vos rangs, grades et titres respectifs ;
 
Chers collègues  récipiendaires;
 
Honorables  invités, Mesdames et Messieurs.
 
 
 
C’est à la fois un grand plaisir et un réel motif de satisfaction pour moi, de prendre part à cette cérémonie de remise des attestations de fin de formation des cadres des centres de formation des enseignants, à laquelle je vous souhaite à mon tour la plus cordiale bienvenue.
 
En cette heureuse et agréable circonstance, je voudrais tout d’abord souhaiter la bienvenue à mon frère et ami Monsieur YDO Yayo, Directeur du Bureau Régional de l’UNESCO à Abuja et à son équipe, et leur  exprimer toute ma gratitude et celle du gouvernement togolais, pour la diligence avec laquelle ils ont assuré le suivi des  activités de l’équipe togolaise du projet UNESCO-CFIT, et les ont ainsi fait aboutir au fructueux dénouement qui nous rassemble aujourd’hui.  
 
Je voudrais également souhaiter une chaleureuse bienvenue au Togo à l’équipe de l’UNESCO-CFIT à Paris, qui a bien voulu se joindre à cette cérémonie, et dont le séjour  dans notre pays donnera un souffle supplémentaire de dynamisme aux activités de l’équipe nationale, afin d’en accroître l’efficacité et les résultats.
 
Je m’en voudrais de ne pas réitérer toute notre reconnaissance et exprimer toute notre  gratitude à la République Populaire de Chine, dont la contribution inestimable au fonds CFIT, nous permet aujourd’hui d’accélérer la formation des enseignants, et gagner ainsi le pari d’une éducation de qualité pour nos enfants. Excellence Monsieur l’Ambassadeur, nous vous prions de transmettre aux plus hautes autorités de votre pays les sentiments de reconnaissance du Gouvernement Togolais…
 
En notre nom à tous enfin, je voudrais féliciter très chaleureusement les récipiendaires et leurs formateurs, les consultants nationaux et internationaux qui ont préparé et animé les différentes sessions de formation. Par leurs  efforts et leur dévouement conjugués, ils  nous ont offert l’heureuse opportunité de cette cérémonie,  et ont ainsi parfaitement répondu à nos attentes.
 
Il y a un peu plus d’un an en effet, le 08 novembre 2016, nous lancions officiellement le projet CFIT, en nous référant au  cadre d’action 2030, par lequel les Etats du monde se sont engagés  à « accroître nettement le nombre d’enseignants qualifiés, notamment au moyen de la coopération internationale pour la formation des enseignants dans les pays en développement », (et ce) en vue d’atteindre rapidement l’objectif No 4 des Objectifs du Développement Durable, qui vise à « Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».
 
Mais faut-il le rappeler, il n’est plus possible aujourd’hui d’assurer la formation des enseignants et réaliser l’ODD4 sans l’introduction des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans nos dispositifs de formation, ce à quoi répond fort justement le projet UNESCO-Fonds en Dépôt Chinois (CFIT), dont l’objectif est l’ « amélioration de la formation des enseignants pour combler le déficit qualitatif de l’éducation en Afrique ».
 
A cet effet, le projet soutient les pays cibles dans l’amélioration des capacités de leurs institutions de formation des enseignants par :
  • le renforcement des programmes de formation initiale existants, notamment grâce à des programmes de formation mixtes utilisant les technologies de l’information et de la communication (TIC), et au recours à des innovations probantes basées sur les TIC ;
  • le renforcement de la formation continue des enseignants, notamment grâce à des modes d’apprentissage mixtes et d’innovations probantes basées sur les TIC;
  • l’amélioration des capacités des formateurs d’enseignants ayant des compétences en TIC, pour rehausser la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage ;
  • l’amélioration du réseau de formation des enseignants et des établissements de formation, pour promouvoir le partage des savoirs et des connaissances afin d’adopter des pratiques enseignantes efficaces.
 
Dans sa phase actuelle, le projet vise spécifiquement à :
  • consolider les programmes de formation initiale existants, par des programmes de formation mixte soutenus par les TIC ;
  • développer la formation professionnelle continue des enseignants en activité ;
  • et renforcer la capacité des formateurs d’enseignants à acquérir des compétences en TIC, pour améliorer globalement la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage.
 
L’enjeu est vital pour notre pays, car il s’agit de faire mieux que dans le passé, avec le peu de ressources financières disponibles, en intégrant davantage les innovations pédagogiques dans les dispositifs de formation, avec les TICE comme pilier essentiel, en vue de répondre notamment au déficit chronique des infrastructures physiques et techniques.
 
L’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans l’éducation constitue en effet un puissant levier, susceptible de nous  permettre d’accroître les capacités et la qualité dans les différents centres de formation des enseignants de notre pays, en les dotant  des équipements nécessaires pour la mise en place des plateformes de formation en ligne, qu’il s’agisse de la formation initiale ou de la formation continue.
 
 
 
Recourir aux TIC, c’est en effet :
 
  • Améliorer la capacité des institutions de formation des enseignants, afin de dispenser des programmes de qualité et d’accroître le nombre d’enseignants qualifiés, de doter les formateurs et les enseignants des compétences leur permettant d’utiliser les TIC, et d’améliorer ainsi la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage pour les élèves ;
  • C’est aussi aider les réseaux d’établissements de formation des enseignants à échanger des informations sur les stratégies et pratiques efficaces avec les responsables des politiques, les chefs d’établissement et d’autres acteurs concernés.
 
C’est à l’aune de ces nouvelles performances que nous allons mesurer l’efficacité de cette cohorte pionnière de 39 lauréats, qui  ont reçu une formation de formateurs et responsables informatiques des institutions de formation des enseignants, et deviennent ainsi des  experts en TICE.
 
En cette qualité, ils sont capables de déployer tout le dispositif virtuel, de mettre en place une plateforme, de l’animer tout en scénarisant leurs cours et ceux de leurs collègues, de paramétrer, planifier, conduire et évaluer des formations en ligne, en vue d’accroître les capacités d’accueil de nos institutions de formation.
 
J’ai noté avec satisfaction  la  flexibilité du dispositif technique mis en place pour leurs activités, et les principes opérationnels du projet CFIT, à savoir son appropriation par le pays bénéficiaire et la place dévolue au  partenariat à travers les synergies créées avec les programmes éducatifs existants, et avec  les activités menées par les ONG dans le domaine de l’éducation.
 
Grâce aux dispositions ainsi prises, nous pourrons, j’en suis certain, éviter le risque d’un décalage préjudiciable entre le déploiement technologique et les capacités de notre système d’enseignement à assimiler les innovations basées sur la technologie, et à actualiser fructueusement les pratiques pédagogiques.
 
Dan cette nouvelle aventure, nous porterons cependant la plus grande attention à l’identification de tous les leviers qui catalysent l’intégration des TIC dans les pratiques pédagogiques, en regardant de près  les facteurs porteurs ou les causes de blocage.
 
Je demande donc aux récipiendaires de transmettre généreusement les compétences acquises aux collègues de leurs institutions respectives, en démultipliant ainsi la formation reçue. Le véritable succès du projet CFIT repose désormais sur leurs épaules.
 
Ce succès donnera une nouvelle impulsion à notre système éducatif et nous permettra de valoriser ce que nous avons de plus cher et de plus précieux, à savoir le capital humain que constitue notre jeunesse.
 
C’est en pensant à elle que je souhaite le plus grand succès à nos pionniers.
 
Je vous remercie pour votre aimable attention.