Il s’agit pour ces acteurs de revisiter des thèmes dont les contenus exigent des réflexions permanentes et des prises de décisions conséquentes pour une meilleure performance du système éducatif togolais.
Les échanges ont principalement porté sur l’établissement des actes de naissance aux enfants, l’âge d’entrée au CPI, les cours de répétitions payants dans les écoles, les grossesses milieu scolaire, la création anarchique des établissements d’initiative locale, les cotisations parallèles, le retrait tardif des attestations, des diplômes et leur incidence sur les inscriptions aux examens suivants …
Des constats préoccupants
De l’exposé des constats relatifs à chaque problématique, il est établi que des défis importants sont encore à relever par la communauté éducative. Les problèmes soulevés paraissent communs à toutes les régions et leur complexité nécessite des réflexions très approfondies. Il s’agit notamment de :
- retards dans les inscriptions aux examens qui sont souvent justifié par l’absence d’acte de naissance ;
- retrait des attestations pour la constitution de dossiers aux examens futurs ;
- afflux des demandes de dérogations aux examens du CEPD engendré par l’admission précoce des enfants au CP1 ;
- phénomène de cours de répétition payants que les enseignants privilégient au détriment de leurs cours obligatoires ;
- problème de grossesses en milieu scolaire qui prend des proportions inquiétantes en dépit des multiples sensibilisations en milieu scolaire ;
- persistance de la création des établissements d’initiatives locales malgré la mesure d’interdiction prise en 2014 (Arrêté N° 051/MEPS/CAB/SG du 18/02/2014).
Les pistes de solutions
Les participants ont, au cours des échanges, apporté des contributions enrichissantes conduisant à des pistes de solutions :
- sensibiliser les parents sur l’établissement des actes de naissances à leurs enfants;
- sensibiliser les parents à retirer très tôt les attestations de réussite leurs enfants ;
- sensibiliser les parents et les fondateurs d’écoles privées au respect la réglementation relative à la création des établissements privés et à l’âge d’inscription au CP1 qui est de 5ans révolus ;
- sanctionner les écoles privées fautives .
Cette assise aura permis aux parents d’élèves d’exposer les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs missions. Mr TCHAKPEDEOU, président de la Fédération des Associations des Parents d’Elèves et Etudiants (FASPAREL), a félicité le Ministre pour l’initiative axé sur l’approche participative. Il s’est réjoui de l’apport de ses collègues à la recherche de solutions durables aux problèmes de l’éducation au Togo.
Les conclusions de cette rencontre permettront au Gouvernement de prendre des mesures nécessaires pour l’amélioration des conditions d’apprentissage.
